Aujourd'hui c'est le premier mai, c'est la fête du travail alors... J'ai rien foutu, non non non !

J'ai aussi reçu un joli muguet, je vous le met ici pour que tout le monde le voit :

J'ai pris le soleil, j'ai joué à la console (même que j'ai fini Lego Indiana Jones, un vrai plaisir), j'ai câliné les cochons d'indes, j'ai fait un peu de cuisine quand même, et heu... Nan sinon la glandouille pure et dure ! 

Pour ceux que ça motive :

Galettes de pois chiche maison

Faites tremper les poids chiche, les faire cuire. Mettre tout ça dans le mixer (y'en avait quoi, 500 g ?), avec 4 oeufs, de la coriandre, du cumin, une échalote et de l'ail, mixer vigoureusement, rajoutez de l'huile d'olive pour que ça patine pas trop, un peu de poivre et de sel voir de la sauce soja.

Faites des pâtés dans la poêle bien chaude, avec un peu d'huile pour frire si ça vous tente.

 C'est bon, mais bourratif. L'intérieur a une consistance encore un peu trop farineuse à mon goût ; faudrait accompagner ça d'une sauce. La sauce sweet chili se marie bien mais un peu forte quand même à côté de la finesse du poids chiche.

 Ceci dit le frérot m'en a pas laissé des tonnes.

Comme d'hab' mon copain n'a pas aimé, mais il a fait l'effort d'en goûter quelques miettes alors c'est toujours ça de gagné. J'aimerais bien qu'un jour il se motive vraiment pour manger normalement. En attendant, pâtes et pâtes... Et moi à côté je me fait à bouffer toute seule, c'est pas motivant mais le régime pâte reste stocké sur les hanches sinon. Déjà que les lessives font rétrécir mes pantalons... (qui c'est qui vérifie pas la température, hein ?)

J'oscille entre surexcitation et déprime profonde. Horrible. Une partie est lié au nouveau médoc que je prend, l'autre à ma vie. 

Il faudrait que je prenne le courage de me faire du bien, que je me foute un coup de pied au derrière pour aller mieux.

 Je tente d'augmenter mes smileys et donc jefais cette manip : http://www.vefblog.net/vefblog/60.html#Gestino_des_smileys

 On va voir ce que ça va donner.

http://www.vefblog.net/vefblog/28.html#Smileys

Des tas de smileys !

Bon je vais augmenter ça petit à petit. Pour le moment j'ai mis les liens vers les smileys de Vefblog  (enfin, ceux des auteurs qui font des pages comme ça) mais ça fait beaucoup d'images, c'est long à charger. Je vais donc faire une selection et mettre seulement cette page au final. 

Je n'ai pas vraiment de commentateurs (faut dire, c'est pas comme si j'en avais besoin) mais si certains smileys risquent de vous manquer, il est temps de me les indiquer !

Allez, les moutons, c'est pas tout ça... Au boulot !

Voilà pour commencer ! Pfff quel boulot !

Je viens de découvrir un truc fabuleux et je tiens à le partager.

Quand vous êtes au chômage à chaque fin de mois vous devez déclarez ce que vous avez fait. Ça c'est la version officielle. Et ben en fait, non ! Faut rien dire !

Moi, honnête et bête par nature, je répond jusqu'à présent avec une scrupuleuse exactitude. Pas trop de souci, je n'avais rien... Mais le mois dernier j'ai fait un ministage d'observation, non rémunéré of course.

Gentille comme tout, à la question "avez-vous été en stage" je répond "oui". 

Ben non ! Fallait pas !

Quelques jours plus tard, arrivent coups de fil et papiers à remplir "à faire signer par l'organisme de formation". Formation ? Bon sang j'ai juste fait du boulot bénévole pour enrichir un dossier moi ! J'ai pas de formation... 

Ni une ni deux, je me rends à la Mission Locale Jeune qui m'a permis d'avoir ce stage. C'est pas mal la mission locale, c'est pas une administration classique, ils aident vraiment les gens. Là j'apprend qu'en fait on dit de ne rien déclarer, ça ne sert à rien sauf à avoir des soucis (c'est pas la première fois d'ailleurs que la mission locale me conseille de gérer pôle emploi en disant des cracks... je les aiment bien aussi pour ça   ). On passe ensemble un coup de fil à l'ANPE et là tenez-vous bien... la conseillère au bout du fil confirme aussi qu'il vaut mieux ne rien dire !

Nan mais vous y croyez, si même dans l'organisme officielle ils conseillent de filouter !

Moralité : la prochaine fois je ferme ma gueule, je profite et je ne dit rien. J'ai bien manqué perdre mes allocations parce que je me bouge le derch' à construire un parcours profesionnel. Tout se termine bien heureusement, mais j'ai eu chaud aux miches... 

Joyeux Anniversaire moi-même, joyeux anniversaire...

 Il y a 23 ans, je prenais ma première gorgée d'air dans le monde. Me demandez pas pourquoi, j'aurais peut-être mieux fait de me retenir ce jour-là, m'enfin, le mal est fait, et comme chaque année je tiens à commémorer ce grave incident.

Quelques temps plus tard Tchernobyl explosait. Il fallait le temps que la nouvelle arrive là-bas, j'imagine.

Bon je vous épargne le lot de mort et de désolation sur mon passage, mais c'est normal en même temps. C'est la vie... Ce truc qu'on nous vend sur les dépliants comme une "vallée de miel et d'abondance", "plaisirs sans fin sans cesse renouvelés", "l'occasion de se re-découvrir et de voir le monde avec de nouveaux yeux".

Ben mon coco, j'aurais des réclamations à faire. Alors merci de ne pas penser à moi pour les listes de seconde vie et autres paradis, j'suis pas con au point de re-signer.

Puis j'trouve que c'est mal payé comme job, on se croirait à l'éducation nationale. Pas de directive, pas de formation, faut se débrouiller et y'a pas de vraie compensation. Moi, les jobs de ce genre, je prend le fric et je fais le service minimum histoire de dire "j'y étais". Et je pique ce que je peux au passage, dans le cas présent j'ai déjà kidnappé quelques jolis garçons. Je leur ai pourri la vie, certes, mais en même temps je me suis fait plaisir. Rien ne vaut un petit plaisir égoïste.

Bon, je vous laisse, j'ai encore du boulot à faire pour rendre cette journée aussi execrable que les 364 autres. Après tout, il n'est que 7H du matin !

C'est bizarre, parfois on est bavard, parfois non...

Après un trèèèès long silence tout azimut, je commence timidement à sortir le nez de ma grotte.

Mais timidement hein, faut pas forcer.

Pendant de longs mois, ce fut comme si j'étais morte : plus un mot sur mes blogs (oui, ok, je n'ai jamais été très active), plus de connexion sur MSN et affilié (à part le chat avec mon frère sur Gmail, qui se résume à "allume-moi l'imprimante... Ben oui il est à l'autre bout de l'appart, ça m'évite de gueuler et de bouger), même les mails, j'y répondais à grand peine. Plus rien sur les forums (et pourtant ça j'aime vraiment), plus de réponse par sms et même pas de rappel au téléphone aux gentils gens qui me laissaient un message... Je ne parle pas du courrier, ça j'ai jamais su répondre.

Bref, ermite claquemurée. Je suis quand même sortie un peu de chez moi, un petit peu, histoire d'entretenir l'amitiée de mes deux meilleures (et seules) amies. M'enfin quand même ça fait quasiment 5 mois d'ourse mal léché.

Et puis ça y est, le soleil arrive , l'ourse sort de la grotte, commence à chercher du miel... Sérieux, depuis le début du mois de mars, je recommence à traîner sur les forums, je recommence à écrire des sms, j'invite mes amies à voyager, j'ai envie d'écrire sur le blog...

Alors, que s'est-il passé durant cet hivernage ?

Un super bouquin de la mort qui tue ? Un nouvel amant ? Un bébé ?

Et ho on se calme !   Rien du tout !

Et oui, rien, nada, que dalle. 

Même pas un piti truc sympa.

Même pas vraiment la déprime... Juste un grand néant. C'est incroyable comme on peut vivre sa vie, sans rien faire, sans la vivre vraiment d'ailleurs. 

Un peu zombie mais pas trop. Et puis peu à peu l'idée qu'il faut arrêter de déconner.

Je crois qu'en octobre, je commençais déjà à voir que mes projets d'écriture prenaient un peu l'eau. Pleins de raisons à ça, entre autre le fait que les étoiles n'étaient pas alignées 

Heu nan plus sérieusement, on va dire que le poil dans la main poussait dru ! Et aussi que la mort de ma grand-mère m'a plus bousculé que je ne voulais l'admettre. Bref, c'était pas ça. Mais plus je m'obstinais plus les histoires me fuyaient. Un peu comme si le chemin pour Wonderland s'effaçait... Le cauchemar. 

J'ai fini par me dire "Bast,je ne suis pas capable de ça, ok, essayons au moins d'être une gentille petite femme et de ramener des sous à la maison". Moi le ménage, c'est pas mon truc. Bref, go to the ANPE. Comme chacun le sait, cette chère institution est un enfer quand on veut toucher ses alloc, bref entre les problèmes administratifs, les rédactions de CV et lettres de motivation, la démotivation, je commençais à regarder avec insistance mon sac de voyage. Oui, quand ça va mal dans ma vie, soit je pense à me barrer au soleil, soit je pense à trouver un moyen de tout arrêter... Mais comme je ne déprimais pas complètement je regardais plutôt mon sac à dos...

Puis j'ai fini par arriver à me bouger le luc comme il faut  et à dépoussiérer tout ça. En bref, s'obliger à sortir de chez soi, s'obliger à voir des institutions qu'on n'aime pas (ho sécu de mon coeur), à se soigner, à se faire du bien (petite note pour moi-même : l'épilation ne rentre pas dans la catégorie "se faire du bien").

Bref depuis les deux semaines dernières :

-je me suis fait des tas de nouveaux copains

-j'ai repris le jdr (ça va avec le truc au dessus)

-j'ai trouvé un stage, puis un deuxième, ce qui m'a confirmé que j'avais une bonne idée en voulant me lancer dans la cuisine, donc ça me donne du taf cet été, un revenu l'an prochain (merci formation rémunérée), un bout d'avenir

-j'ai gagné des sous (assedics qui arrivent, sous de la sécu, plus au black durant le stage...)

-je me suis décidé à fêter mes 23 ans sous le soleil (?) d'Amsterdam

-j'essaie de sourire à la vie...

Je ne m'arrêterais pas là. Faut que je me bouge encore, pour mon deuxième stage, pour m faire plaisir, pour mon association que j'essaie de monter, pour mes rêves qui reviendront...

Si si !

Je suis motivée !

C'est le printemps, je sort de la grotte, fini d'hiberner !

 Ca y est, ma famille s'agrandit de deux demoiselles.

A midi avec mon doux, on est allé à la chasse au cochon d'inde. Ca fait un bout de temps que ça me titillait. Là, leur installation était peinte, jolie, tout était prêt pour les accueillir. Impatiente et incapable d'attendre encore, on est partie. 

On a commencé par passer à la SPA (on y trouve parfois des chons abandonnés), mais ça n'ouvrait qu'à 14H. Et puis, ça me fend toujours le coeur ces endroits, mon ami aussi, on en serait reparti avec 4 chiens, 6 chats et 12 cochons d'inde... Bref, on va à la seule animalerie que je sais ouverte (et oui, là par contre j'avais regardé les horaires avant). On regarde les bestioles. Quand on est arrivé, les chons faisaient la sieste, mais ils se sont levés et agités. Ils étaient avec quelques lapins nains, la vendeuse nous a expliqué que c'était le temps de laver leurs cages. Il y avait un lapin, une vraie peluche !

Comme ici, mais plus pelucheux encore, plus angora : http://www.noslapins.com/races.php?id=24

Bref, j'ai bien failli craquer... Mais c'était pas un lapin que je voulais ! Pas la place, là !

Reynio et moi, on a eu le même qui nous a attiré l'oeil : un petit poil lisse tricolore, qui avait l'air vif et sympa. Hélas, un mâle...  Et je voulais des dames. Et oui, la cohabitation des dames a plus de chance de bien marcher que les mâles, même si quand on les prend en même temps, ça compte moins. Il parait aussi que les femelles sont plus facilement propres. Enfin bon, le chon a un caractère plus lié à l'individu qu'au sexe...

La deuxième (et oui, une fille, ouf !) était une rosette grise. Dès qu'elle est moins sauvage, je met une photo. Ses rosettes sont de telle manière qu'on dirait une punk : ça fait une crête sur le dos. Elle est vraiment spectaculaire, et puis sympa et vive.

Enfin, la troisième qui nous a inspiré était une femelle toute fofolle. Une rosette aussi, plus "classique" mais avec un poil très doux. Elle avait aussi l'air bien caline. On a donc pris les deux demoiselles (désolé petit mâle... ).

On les a ramené à la maison. Accesoirement, ça m'a fait une belle facture, parce que je n'avais plus de litière et ma vitamine C est trop vieille, j'ai tout acheté d'un coup. Et puis, dans ce magasin les animaux sont bien traités, bien soignés, mais ça a un prix... C'est les plus chers de la région 

Bref, arrivé chez nous, on a mis la litière, puis ouvert les boites. Depuis, elles sont chacunes dans leurs boites, pas trop sûre de pouvoir sortir sans risque. Je ne les brusquent pas (même si j'ai un peu envie  ), ça fait un sacré changement quand même ! Depuis une heure, je les entends un peu plus gratter. Quand elles se rendront compte qu'elles son deux, ça ira mieux... Demain, on les prendra pour les caliner. Après le premier coup de stress, ça leur fera du bien d'être papouillées. Elles n'étaient pas farouche en animalerie (pas apprivoisées, mais elles nous ont pas pissé dessus ou mordu quand on les a prises). Ce soir, je résiste et je les laissent tranquilles.

Je pense que dans un premier temps, je vais aussi les mettre plus haut, histoire qu'elles voient mieux la région. Elles reviendront près du sol quand elles pourront sortir courir !

Pour les appâter, je leur ai mis deux rondelles de carottes avec les granulés... Et on a pris du foin bio  il était moins cher que tous les autres à cause d'une promo !

Désolé pour ceux et celles qui rêvent de me voir tenir ce blog à jour au moins toutes les semaines, je ne suis pas douée pour ça. Et puis je l'avoue, je ne sais pas trop pourquoi je dégoise comme ça. En même temps vos petits messages me font plaisir.

Bref, aujourd'hui j'ai envie de causer d'ma vie 

Je viens enfin de trouver mon best-seller. Pour ceux qui n'avaient pas suivi, je suis écrivaine, même si pour l'instant c'est plutôt le degré zéro de l'écriture. Ce mois de septembre a été anti-productif : entre mon moral en yoyo et les tas de trucs à faire à droite à gauche, autant dire que c'était pas ça. Et là, hier en parlant avec mon psy, l'illumination. Je sais sur quoi je vais écrire. Pire, je sais que l'idée est vendeuse. Oui, c'est très pécunier comme point de vue, mais je veux pouvoir partager mes histoires, et pour ça il faut que j'en vive. Mon psy m'a dit qu'il ne me demanderait pas de droit.

 Donc ça y est, enfin un projet, un vrai. Il y a du boulot, je ne sais pas encore quel style de narration je vais adopter, comment présenter les choses et tout. De plus il faut que je monte ça dans un esprit de policier, c'est comme ça que ça sera le plus beau. Ce n'est pas ce que je maitrise le mieux (mon truc c'est les contes avant tout), mais la manière que j'ai de construire mes univers rend la chose faisable.

Le sujet ? Vous voulez le sujet du roman ? Bande d'innocentes 

Quand une idée est bonne, je me méfie du plagiat (surtout l'inconscient). Si quelqu'un sort une idée semblable, j'ai aucune chance que ça marche.

Mais bon... Ça reprend des thèmes qui me sont familiers : l'héroïne est une jeune fille comme on les aime (comment ça un de mes nombreux avatars ? ben.. euh, oui), il y a du fantastique, de l'amour, du doute, de la tristesse, et des tas de secrets qui se révèlent au fil de l'intrigue. Et des démons, bien sûr, parce que c'est ma tasse de thé.

Maintenant faut que je me lance. Dur dur !

Sinon je vais vous causer de Lara Croft. Je l'aime, si vous saviez. On a des tas de points communs ensemble. Elle est belle, jeune, riche, elle a du caractère, elle a des gros pistolets, elle est pillarde archéologue, et elle a une manière de bouger son corps superbe... 

Et moi, et ben, je suis jeune, comme elle !

Bref, je ne fais pas que fantasmer sur sa plastique de rêve, non non, je tenais juste à vous faire part de ma joie : j'ai fini Tomb Raider Anniversary ! Trop chouette, même si y'a des moments bien flippants (surtout avec les momies).Bref, c'est un jeu magnifique. Dommage qu'on n'ai pas de moto à conduire comme dans Legend. 

En plus le moteur de jeu permet de finir le jeu même quand on est une quille au niveau motricité (comme moi). Lara est parfois un peu crétine à ne pas se rattraper au bord de certains machins, heureusement je lui prête mon cerveau et ma capacité de faire des sauvergardes. Elle meurt bien, aussi. 

Juste à la fin, il y a un passage vraiment très chaud avec des trucs minutés tandis que des monstres attaquent... J'ai laissé faire mon copain, qui est un pro de la manette, et malgré tout il a fallu du temps pour passer ce truc. 

Enfin, tout ça pour dire que y'a pas que les mecs que ça interesse les jolies héroïnes. Bien que totalement hétéro, féministe et tout, je m'identifie sans peine à la belle Lara. Surtout qu'elle a un caractère de cochon. 

A côté il y a un nouveau jeu Starwars qui est sorti. Et bien là, c'est vraiment que pour les mecs. Le héros (l'apprenti secret de Dark Vador, rien que ça) a une tronche, euh... Il me rapelle les boeufs de mon patelin, au collège. Une sorte d'ado mal poussé, l'équivalent de la moitié des mecs qu'on peut croiser au collège/lycée, sans la classe. C'est pour dire. Pour s'y identifier, seul solution : faut être un mec et avoir une gueule du genre. Tenez, je vous met une image.

C'est le type tout à gauche, et encore, là ils l'ont soigné. En plus il tient son sabre laser comme une tafiole, genre je-veux-pas-taper-mais-me-couper-un-bras. Bref, Dark Vador a mille fois plus la classe. Zut, même Luke a plus la classe !

Ce jeu promet néanmoins d'être un carton, grâce à une superbe campagne de pub et l'engouement des fans de starwars. En français "Star Wars : Le Pouvoir De La Force", en Anglais Star Wars Unleashed.Un jeu où on avance, on tape, on avance, on tue. Désolé, c'est pas ma tasse de thé.

Bref...

Sinon, ça y est, je me suis inscrite à la danse afro-métisse. Ça bouge, ça remue et ça me fait bosser les muscles et la coordination. Que du bonheur ! Et je me suis aussi inscrite à des cours de dessin. Un jour, je saurais dessiner...

C'est tout pour aujourd'hui ! 

Aujourd'hui je déprime comme un rat mort. Pire, même, parce que je ne suis pas sûre que le rat mort éprouve encore beaucoup de sentiments.

Aujourd'hui c'est la Sainte Emilie. Comme je n'ai pas un prénom commun, mes parents ont décidé, il y a fort longtemps, que c'était mon jour, parce que ça collait avec certaines étymologies, tout ça.

Dans ma famille, le jour où notre nom apparait dans le calendrier, c'est l'occasion de faire la fête. Faut avouer qu'on prend toutes les bonnes excuses, aussi. Bref, ce jour-là (ou un week-end proche), on se réunit, on fait bombance, on est tous ensemble, et puis celui à qui c'est la fête a droit à un petit cadeau. Un petit truc, hein, c'est pas comme pour les anniversaires, c'est juste pour dire qu'on l'aime et qu'on a pensé à lui.

Dans la catégorie "je me souviens des fêtes", il y a plusieurs cas :

-Une bonne majorité des gens, qui sans malice, ne se souviennent que de leur fêtes. Celles des autres, ils oublient tout le temps, anniversaire de rencontre, anniversaire tout court, fêtes diverses et variés. C'est incroyable qu'ils sachent quand c'est Noël.

C'est le cas de mon père, de mon grand-père, et d'une manière agravée, de mon frère (lui, il ne fait de cadeau que quand il est motivé, ce qui devient pour le coup une vraie preuve d'amour... mais s'il oublie les fêtes, il fait des cadeaux à d'autres moments de l'année).

-Une partie des gens qui ne voient rien à fêter, qui ne comprennent pas trop l'interêt des fêtes. C'est vrai que fêter un nom, c'est bateau. C'est des gens qui souvent, ne s'accrochent même pas à leur anniversaire ou à Noël.

-Une petite minorité qui se souvient.

Cette année, la dernière minorité est réduite à zéro. Ma grand-mère est morte, alors elle ne peut pas trop se signaler. Et ma mère a zappé, vraiment.

Ça me fait mal que ma mère ait oublié ça. C'est pas la première fois, seulement les deux-trois fois précédentes je lui rappelais une semaine avant, mine de rien, histoire de. 

Ce qui me fait vraiment mal, c'est que je suis la seule qu'elle oublie. Elle pense à mon frère, à son mari, à son père, tout le monde de sa famille quoi. 

Cette année, je me suis gardée de lui rappeler, pour voir. Bon, la nuit n'est pas encore tombé, mais... pffff, c'est mal parti. 

  Pas grave, je sais qu'elle m'aime quand même. Je me sens juste triste. J'erre depuis ce matin sans rien faire de constructif. Et puis comme je déprime, je n'ai rien avalé de bien tangible en dehors de deux-trois surcreries, ce qui n'améliore pas mon énergie.

Je vais aller me regarder un film à la con, genre un truc bien triste, ça me fera évacuer tout ça .