Je déprime à moooort. Ferais mieux de repeindre ce blog moribond en noir.

Je vais peut-être me faire une scéance gothique, tiens, ça me fera pas du bien, mais autant faire les choses bien.

Déjà, je suis méchament pompette. Vieux réflexe d'alcolo, je ne bois que seul, et n'importe quoi, du moment que c'est alcoolisé. Ca fait donc trois jours que je bois, que je mange des machins sans doute un peu périmé et beaucoup de chocolat. Le régime de la frite. Et puis j'ai arrêté mes médocs, ce qui n'aide pas pour la déprime, mais avec l'alcool ça me rend vraiment encore plus mal... 

Je fous le bordel dans l'appart. En début de semaine, en voyant les merveilleux travaux de force, je m'étais dit "allez, courage, une chose à la fois, une tâche ménagère, une sortie aux courses, comme ça on varie !". Résultat au bout de trois heure je m'avachissais devant MTV à regarder la lie humaine se complaire dans sa décadence.

J'en ai marre, je pète un cable, et puis voilà. Je vois pas pourquoi je continuerais à être une grande dame bien sérieuse, qui fait tout comme il faut. Ca ne rapporte rien, à part de l'ennui et plus de boulot. Maintenant, sex, drugs and rock'n'roll. Le seul souci c'est mes pov petits cochons d'inde d'amour, ils n'y peuvent rien eux, donc ça m'oblige à être encore un minimum adulte... mais juste pour eux. Voilà. Sinon, je ne fais plus la vaisselle, je laisse le bordel, je vais aller draguer dans les bars pour me trouver un mec qui soit motivé par mon corps de femme à défaut d'autre chose, baiser comme une dingue et ensuite ne plus le rappeler. Voilà. Et puis je vais m'endetter, tout ça. Marre d'être sérieuse. 

Il faut avouer que ça s'accumule un peu là. Ca fait deux mois que j'ai l'impression de passer mes journées à faire du ménage, quand je ne suis pas en train des materner des gaillards en théorie adultes. Toute la journée, à tenir ur la corde raide, entre moment de blocage complet de ma part où je m'évade comme je peux sur le net et bataille du quotidien. Faut que j'arrête. La goutte d'eauen début de semaine s'est fait en trois temps : primo, je rentre d'un week-en de boulot intense pour découvrir que mes consignes dans la maison ont été tranquillement interprétés, quand elles n'ont pas été ignorée. Secundo, en voulant ranger la grille du four dans le four (pour dire à quel point la maison était nickel) je trouve la quiche faite le vendredi, pleine de moississure (merci de savourer les plats que je mitonne... Merci surtout de les laisser à température ambiante 4 jours). Enfin, j'allume mon pc, qui ne répond plus. Nada, il est mort, la carte mère a lâché. Paf. Alors ? Alors ça suffit. Si ma dernière zone de décompression se fait la malle, moi aussi, et puis voilà. J'ai regardé, je me suis acharnée ; mais non, soit j'investit de toute façon trop cher pour un pc déjà dépassé, soit je rachète tout. Ca tombe bien, j'ai à peine de quoi payer les factures. 

Donc voilà, je décide de me casser. Finit de se battre contre mon agence de merde et son incompétence : je vais vendre tout mon bordel, donner mon dédit, et me trouver une chambre pour loger durant mes études. Mes coloc font ce qu'ils veulent. Je les emmerdent. Z'avaient qu'à passer l'aspirateur dans les coins. Mon ordi ? Je vais stocker les pièces réutilisables dans un coin, essayer de revendre le reste. Je vais apprendre à m'en passer. Et mon copain, cet homme presque parfait ? Je vais sans doute me bouger le cul à le quitter. J'arrive pas à assumer, je peux pas l'aider, lui ne peux pas m'aider et de toute façon je veux pas qu'il le fasse, j'en ai marre. Je veux des caresses, pas juste des calins. C'est génial un ami au lit, mais j'ai envie d'amant, j'ai surtout envie de me trouver des mecs qui sortent de la vieille morale chrétienne. Je suis pas chrétienne. Je n'ai pas été élevé dans l'esprit "un couple uni pour la vie". Et puis de toute façon, pour quoi faire ? Vu la tête de mon état mental, je vais pas me mettre à avoir des mômes, alors pour quel raison je devrais me faire chier dans la monogamie, vu que ça m'intéresse pas ? 

Cette semaine, c'est GN, je suis gentille, je ne dis rien. Aussi parce que je suis saoul, dès le réveil ou presque, ce n'est pas le meilleur moment pour annoncer des trucs (j'suis bien consciente que dès que j'aurais déssaouler, je vais me remettre dans le moule bien pensant imposé par la société). Mais la semaine prochaine, d'une manière ou d'une autre ça va changer, parce que là, j'en peu plus, et c'est pas la peine, je ne continuerais pas. Là mon but c'est quoi ? Faire ma formation cuisine, caliner mes cochons d'indes, me faire plaisir et profiter de ce qui reste de ma jeunesse autrement qu'avec des vibromasseurs,et voyager en gardant mon chez moi. Ce qui veut dire que je vais aussi me donner es moyens de réaliser mon rêve : avoir mon chez-moi. Un chez-moi baladeur. Une caravane ou un camping car. Et oui, faut savoir s'écouter parfois. Cette année chambre de bonne parce que quand même, j'ai pas les sous de racheter un ordi, alors un camping-car ! mais vu les sous que je dépense, ça va aller vite dès que j'aurais un salaire, si ça se trouve dès ma formation. Et voilà... 

A la semaine prochaine !

... même si, quand même, c'est mieux que le malheur.

A ne pas confondre non plus avec l'ataxie  qui n'a rien à voir, honte à moi, j'ai failli écrire une connerie... Enfin, bon, voilà, je précise juste, hein.

Bref, tout ça pour dire, c'est un beau principe, mais je crois que c'est sympa de viser plus haut. C'est bête mais cette simple paix de l'âme, cet équilibre redoutable dans l'exercice de nos passions, c'est premièrement un truc vraiment pas simple à atteindr, deuxièment pas complètement aussi enthousiasmant que le bonheur.

Dans le cheminement de chaque individu en quête de spiritualité, il y a la question du but. Quel but vous êtes vous fixé dans votre vie ? Pour moi, j'hésite entre l'ataraxie et le bonheur. Mais pour être franche, la manière dont je vis tout ça se résume pour le moment à une quête franchement moins noble : échapper au malheur.

De ce côté, on peut dire que j'ai plutôt bien rempli mes objectifs, et c'est vrai, ça soulage. Virer le maximum de souffrances de sa vie, apprendre à voir celles qui restent d'un oeil compatissant, ça fait déjà ça en moins comme boulet à se traîner.

J'en arrive donc à une absence de trouble au niveau matériel (mental, y'a du boulot, hein !). Personne à l'hopital, pas de découvert à la banque et de l'argent qui va arriver, pas de conflit, no stress, no war. Mais tout cela se définit finalement plus en négatif qu'en positif... Et oui, vu que je n'ai plus de Léviathan à combattre, que tout est beau, tout est gentil, qu'est-ce que je vais faire, hein ? J'ai pas l'habitude...

Primo, évidement, éviter de trop chercher les ennuis en se remettant dans des situations de catastrophes. Je me booste, mais j'y arrive à peu prêt  .

Secundo, retrouver un vrai objectif qui vaut le coup, parce qu'il ne faut pas s'arrêter en aussi bon chemin.

La phrase philosophique de l'antiquité est sans doute "un esprit sain dans un corps sain" (je vous épargnela version latine, personne ne parle vraiment cette langue dans la vie de tous les jours).

C'est une phrase pleine de bon sens, ce qui explique sans doute son succès. En allant un peu plus loin que son sens premier, il faut comprendre que le matériel et l'immatériel interagissent entre eux, corps et esprit, idée et matière, l'un ne va pas sans l'autre, et si ça va bien d'un côté, ça a des chances d'aller mieux de l'autre. Un bel équilibre à tenter de conserver. Ayant donc aplani le côté physique de ma vie, et me concentrant comme je peux sur le côté mental, il faut veiller à ne pas réduire l'effort... Toujours plus loin (ça c'est pas antique, c'est presque Star Ac') !

On disait donc... ah oui, niveau matériel, je fais ce que je peux, et je continue le ménage. Par exemple cette année j'ai une super excuse pour ne pas bouger, j'ai trois cochons d'inde dont un doit rester séparé, au moins jusqu'à Janvier. Je cherche tranquille un appart avec moins de souci techniques, et ma foi, ça avance bien, la saison se lance, là. Je trie, jette et donne ce qui m'encombre, thérapie par le vide pour l'accumulatrice que je suis, et ça permet de respirer. 

Niveau mental, il faut par contre rattraper le retard. 

J'ai fait l'expérience il y a quelques années de deux mois de pur bonheur. C'était bon, très bon. Cet équilibre, cette stabilité mentale, cette euphorie et cette joie de vivre... Ouah ! Personnellement, j'aurais bien continué. Mais bon, c'est venu, c'est parti, un peu indépendament du reste autour d'ailleurs. Et peu de temps avant, j'avais aussi expérimenté l'ataraxie, dans sa version plutôt stoïque ; état auquel j'arrive quand même régulièrement (enfin, en comptant les mois plutôt que les jours) et pour de courtes périodes. C'est pas mal non plus, mais à mon avis plus dur à maintenir sans se détacher de la société, parce que ça rend quand même un peu stone... Vous avez peut-être dans votre entourage de ces gens qui ont "trouvé la foi" et avec qui, depuis, vous avez moins de contact, parce que leur air de béatitude et leur manière de considérer toute chose comme étant "à sa juste place" finit par vous gonfler. Personnellement, quand je suis dans cet état, j'accepte enfin le monde tel qu'il est, nu et sans fard, et je prend sa dureté comme de la beauté. Et donc je suis solitaire, d'abord parce que je sais que je ne peut partager ça avec personne, ensuite parce que de toute façon, la plupart des gens trouveraient ça chiant ou flippant, voir les deux, alors bon, à quoi bon les perturber ?

Oui, je me dit que l'ataraxie, c'est nickel si on est seul. Certes, j'ai fait aussi du ménage dans mes fréquentations, mais quand même... J'apprécie mes amitiées et leurs passions. 

Le bonheur est plus simple à vivre. Pas besoin de l'imposer aux gens, puisque vous vous contenter de le vivre ; par contre, ça donne plus d'enthousiasme, ce que la plupart des gens apprécient. 

Moi aussi j'aime me voir plein de vie, d'ailleurs.

Voilà, mon choix est fait, je vais chercher bonheur !

Hé mais... Comment je caractérise ce bonheur ? Je dis "je", parce que c'est un truc personnel le bonheur, hein

Le bonheur, c'est une joie de vivre. Non pas une absence de passion, mais des passions bien encadrés. Pas de vision lucide sur la vie, l'univers et le reste, mais simplement ne plus ressentir le besoin de voir, simplement accepter, prendre ce qui vient, s'enflammer parfois, mais rester dans une humeur qui tend vers le positif. Le bonheur, c'est du plus, pas du moins ou de l'égal.

Quels sont les fondements du bonheur dans tout ça ? Si j'avais déjà bien tout décortiqué, je n'en parlerais pas autant et je le vivrais, hein...

Donc l'exercice des prochains jours : trouver ce qui fait naître le bonheur, et trouver comment l'obtenir !

Qu'est-ce qui vous fait plaisir, vous ? Et là, je ne parle pas du matériel, mais de la manière dont on voit et prend les choses, de l'élan qui nous anime quand on ressent ce "petit coup de bonheur". 

... du moins j'ai l'impression que c'est ce que je devrais être.

Je craque, j'ai envie de foutre le feu à la baraque et de sortir dans la rue avec un bazooka. Le syndrome ourse verte, je pense.

Mais il y a des jours, comme ça où on a l'impression d'en avoir trop à faire et à supporter, tout ça pour rien. Pas de récompense, pas de plaisir, juste le devoir. Enfin certains éprouvent du plaisir à remplir leurs devoirs, moi j'ai au mieux du soulagement.

Il y a des jours, je suis fière de mon indépendance, j'en voudrais plus même, bref, le mythe de la femme adulte, seule et sereine. 

Il y a des jours, je procrastine à mooooort, afin de ne pas penser trop à ce qui m'attend.

Et il y a donc ces jours, comme aujourd'hui, où faut bien assumer.

Donc voilà. Moi, indépendante, fière de n'avoir besoin de PERSONNE, je pète un cable. Pourquoi ? Parce que je vis avec deux autres personnes, pas des glandus en plus, non non, des gens capables, et même des hommes bien. 

Mais qui c'est qui se tape le ménage dans les coins, le bricolage, la plomberie, l'entretien des espaces verts, la deuxième vaisselle parce que la première était crade, repasser derrière pour ranger le bordel (le mien certes mais aussi celui des autres), la lessive, à laver à étendre à ramasser, les soucis de perceuse merdique et de scie sauteuse pourrie achetée pas cher parce que je suis aussi la seule qui dépense son fric pour améliorer la vie qutotidienne et essayer de dépasser le quart-monde sale et indigne, qui c'est qui en plus fait les comptes de la maisonnée, paie les factures, avance l'argent, trouve des astuces pour dépenser moins, les mets en application, trouve encore le temps de rapetasser le canapé qui commence à accuser son âge, qui va courir brocantes et emmaus pour trouver des noms de noms de trucs pas cher qui rendent la vie un peu plus simple, qui c'est qui réfléchit sur l'organisation de la maisonnée et essaie de rentabiliser le bordel ? C'est moi. Sans parler de l'aspirateur à passer, des tapis à secouer, de la baignoire à laver, de la salle de bain à ranger et astiquer, du cellier à réorganiser, des sacs plastiques récupérés à trier, et du reste.

Même la plomberie... Jusqu'à présent j'étais la plus dégourdie, donc toujours moi qui m'y collait. On change de coloc, pour un qui sait ce que veux dire le mot siphon.

Très bien, je le laisse gérer l'évier bouché, pour une fois, hein... Je me dit que ça me fait des vacances.

Résultat quatre fois plus de ménage que si je l'avais fait. Monstrueux. 

Voilà, là j'ai envie de pleurer et de mordre en même temps. Pourquoi, mais pourquoi !!!

Vive Alwin, je disais donc.

Alwin est le dieu de l'Improbable réalisé. Vous gagnez au loto sans avoir joué ? C'est Alwin.

Et c'est ce qui m'est arrivé. J'ai gagné à un jeu sans avoir joué. Enfin j'attend le chèque, hein, parce que je ne suis pas encore sûre que ce soit vrai...

Ce matin, trop tôt pour moi, le téléphone sonne. A une heure pareille, dans le pieu, je marche à l'automatique : c'est grave et faut décrocher. Personne ne m'appelle avant 10H sinon.

Evidement, je décroche et mon téléphone sans fil décide que bon, sa batterie est pas éternelle. Juste le temps de dire "allô"...

Je le met donc à charger en me disant que si c'est urgent on va me rapeller, ou sur mon portable. Je m'installe donc dans le canapé et je commence à me rendormir.

Ça resonne, donc je redécroche et j'attaque de suite "Y'a plus de batterie dans mon téléphone faut appeler sur le portable !

 -Donne le numéro."

Oh pétard, je le connais pas mon numéro... C'est trop long. Qui m'apelle sans avoir mon portable ? Tout le monde a ce numéro non ? Un de mes potes ? Bon, ils sont en troupeau, l'un d'eux doit l'avoir. Identifier le correspondant :

"C'est qui ?"

C'est pas un pote...

On me demande ma radio préféré.

Là, merci aux années d'internats et de trajet en car qui m'ont pourris mes matinées. Je sais qu'à ce genre de question, la bonne réponse appelle souvent un gros lot.

Bon sang c'est quoi déjà les radios qui font ça ???

Pas réveillé, comateuse, pas en état de réfléchir, ne me vient à l'esprit qu'une seule, celle qui était la plus écoutée par mes amis (sinon j'aurais tout dit...). ET BINGO ! C'était la bonne.

"Tu viens de gagner 1500€..."

On vous annonce ça avant le petit dej,

vous y croyez vous ? Surtout que je suis plutôt du genre France Classique ou Musique, parfois Nostalgie, bref pas les radios qui font souvent ça...

Bref, j'étais baba et dubitative. Pas très réactive... J'aimerais bien chopper un podcast de l'émission, ça doit être marran

t.

Mais si ça se trouve c'est vrai, ça corre

spond à un truc qui existe et la voix du gars au téléphone sonne comme celle de l'animateur radio.

Mais sur le cul, quand même.

Je viens de vraiment gagner sans avoir joué ???

Une aussi grosse somme ???

Ben... Vive Alwin !

Comme souvent je revient sur ce blog pour me lamenter, chose que je ne fais pas dans la vraie vie, parce que quand même, ça se fait pas. Mais ici j'oblige personne à me lire, et ça me permet de vider le trop plein.

Alors, heu... comme d'hab, la vie me gonfle. Là je rêve d'avoir des sous, une vraie obsession. Marre de vivre à 400€ par mois. Je veux du flouze. Je veux aller au cinéma, manger des glaces, me faire un resto, commander des pizzas les jours comme ce soir où j'ai la flemme de cuisineret surtout, surtout, je rêve d'avoir ma maison.

Vous me direz entre la pizza et la maison, il y a une petite marge. Certes. M'en fout. Je veux ma maison !!!

Pourquoi ces rêves de propriétaire ? Je ne suis pas dingue, je sais qu'être proprio c'est un nouveau genre de galère. Mais pas de loyer qui augmente chaque année. Quand y'a un problème, y'a qu'à le régler, pas besoin que des nom de nom d'intermédiaires se bougent le fio. Le jour où vous voulez refaire le papier peint et transformer le salon en quatre chambres, vous le faites. Vous investissez dans le solaire, la géothermie ou un poêle à mazout le jour où vous en avez marre que GDF vous suce... la moelle des os, pour rester correct.

Oui, oui, la résolution des problèmes engendre un besoin de pognon, mais j'en aurais, alors, j'en aurais... Et puis je m'en fous, si je peut gérer MOI les problèmes sans devoir me farcir de manière obligatoire ces empaffés divers et variés. Genre "GDF, allô ? Viens me couper le gaz, je te quitte, je hais tes méthodes".

Bref, ça fait du bien de fantasmer devant son papier peint rongé par la moissisure, ses factures plus que suspectes, et les dalles disjointes de la terrasse. Ca fait ausi un peu mal de rêver quand on calcule comment tenir dans cet appart, puis qu'on regarde les annonces de location, et que c'est sans espoir. Après on calcule... Alors à 3000€ de salaire par mois, il me faudrait 5 ans pour m'offrir une maison tout compris... Et puis on redescend sur terre. Ouais, j'vais peut-être sortir des 400€ par mois, mais y'aura du temps avant d'avoir plus d'un smig. Je ne suis pas seule, certes, mais je ne compte jamais sur autrui quand je rêve.

Je rêve à tout ce que je pourrais faire pour gagner beaucoup d'argent, très vite (afin ensuite de reprendre mon rythme de vie très simple). Vendre mon corps ? Bof. Pirater une administration bien précise pour qu'elle me verse plus en chomage ? Mouais. Devenir une vraie crakeuse ? Une escroc ? Une voleuse ? Ben, en fait, ça me tente moyen, rapport à une certaine éthique. Monter mon affaire et faire cracher les clients. Ah ça c'est mieux. Hélas, pour les affaires que je vise, faut investir...

Autre solution, arrêter de chercher, accepter un boulot chiant et minable pour payer les factures, et migrer tous les 5 ans quand le loyer devient trop haut.

Très enthousiasmant. Et donc, je déprime.

Je viens de découvrir un petit module pour Firefox, un vrai bonheur.

C'est Personas et ça se trouve ici : http://www.getpersonas.com/

Ça change le thème de firefox d'un simple clic. On trouve plus de choses chouettes que dans les thèmes classiques. Enfin ça ne change pas les boutons, juste les images. Je crois que ça ne marche pas quand un thème est déjà installé à côté.

Sinon mes préférés : 

-Contre les pubs : Adblock Plus et Flashblock.

Le premier permet de naviguer sur le net sans pub ou presque. Quand vous en voyez une, clic droit et "bloquer l'image/le cadre", on bloque directement le domaine (pas juste la pub en question) et c'est fini. Il y a peu de pub qui ne sont pas bloquables.

Flashblock permet de ne pas voir celles qui utilisent le flash. Il suffit d'autoriser le flash sur les sites qu'on aime pour en profiter...

 -Pour naviguer :Tab Mix Plus.

Un peu touffu au niveau des options, mais ça permet de bien gérer la manière dont les onglets sont gérés. Très agréable quand comme moi on ouvre une vingtaine d'onglets en même temps...

-Les marques-pages avec Xmarks.

Impossible de perdre un marque-page ! Ils sont stockés dans une base de donnée sur le net (mais accessible juste à nous hein... c'est pas publique). Utile quand on navigue d'un ordinateur à l'autre, d'un système d'exploitation à un autre... on retrouve toujours ses marques-pages. Utile aussi quand on a oublié de sauvegarder ses marques-pages avant de réinstaller son ordinateur !

 -Pour les smileys : JustSmile et Smileysidebar

Justsmile marche bien, mais pas partout. En gros il remplace ; ) : ) par ou quand vous tapez. Ça marche ici ou dans mes mails, pas sur les forums (c'est du html si je comprend bien). Donc pour ça je teste Smileysidebar. C'est expérimental et c'est russe, mais très simple et ça a l'air stable. Ça utilise les balises BBcodes. Ça ouvre une colonne sur le côté (comme pour les marques-pages ou l'historique), il y a des smileys organisés selon je ne sais quel principe. Le plus, c'est que c'est des jolis smileys (j'avais trouvé un autre truc du même genre mais les smileys super moches et la navigation impossible).  Par exemple    ou même

C'est mignon !

Voilà mes modules préférés !

Y'a des jours où je me demande ce que je fous, quand même.

L'amour reste pour moi une chose un peu zarbi et pas complètement "correcte". C'est dangereux, enfantin, bref pas franchement à placer dans les priorités d'une vie saine et équilibrée. Mais bon, je suis une femme de passion, j'adore les tragédies grecques, donc ben... je tombe facilement amoureuse et j'adore l'être. Ha ce petit battement de coeur...

Etant aussi extrêment logique, je ne laisse pas l'amour prendre de la place dans ma vie. Ça m'est arrivé de tomber amoureuse de gars débiles et violents (ça, bon, on commande pas trop), mais en gardant toujours suffisament de contrôle pour que ça n'aie pas de suite. Ok, je suis amoureuse, mais si un type de ce genre me faisait des avances, je le doucherais. C'est un point d'honneur : pas laisser l'amour me pourrir la vie.

De même, le jour où un pôv' amoureux me manque de respect, il prendra la porte illico presto. Mon bonheur ne se soumettra pas aux désirs d'autrui.

Conséquence de cette vision du monde très sévère : j'ai des amours platoniques. Enfin, il se passe bien des choses, échange de sentiments et de quelques fluides, mais bon, pas de passionara, c'est sûr. Ça me manque... mais je ne vais pas mettre ma vie en danger pour quelques frissons vite terminés. J'ai trop à perdre.

Actuellement, et depuis déjà deux ans et des poussières, j'habite avec un homme qui correspond en tout point à l'image que je me fait d'un bon compagnon. Gentil, tendre, respectueux, capable de m'écouter, de me calmer, de discuter avec moi, bref presque toutes les qualités (en tout cas toutes celles qui m'importent). Je l'aime, il m'aime, on pourrait dire que tout va pour le mieux.

Sauf qu'il me manque cette vibration si délicieuse, ce frisson intense... Je ne vais pas aller le tromper, ça me permettrais  sans doute de ressentir ce frisson mais pour quoi ? pour le perdre ? Ho hé, je suis pas dingue. Perdre du solide pour un peu de vent, ça ne me paraît pas terrible comme échange. Et puis bon, le jour où j'ai envie d'aller voir ailleurs, j'aurais la décence de le quitter avant.

De plus j'ai trouvé un petit dérivatif bienvenue, une manière de catharsis. Je vais du jeu de rôle, et à travers mon personnage, je peux me permettre tout plein de chose. Autant impliqé que quand je regarde un bon film : tant qu'on joue, je vibre, quand on s'arrête je redevient miss-sérieuse. Vivre des histoires d'amours et plus dans sa tête, sans risque...

Oui mais ensuite, quand je retourne à mon petit couple bien tranquille mais bien pantouflard : j'ai envie de plus. De plus d'action pour être préçis. Et là, y'a que le vibromasseur...

Bon, on ne vibre plus de concert, voilà tout. J'ai beau tester toutes les techniques du Kama-sutra et du tantrisme, rien à faire, mon cher et tendre ne comprend même pas où je veux en venir. En plus il est horriblement chatouilleux, ce qui limite les caresses. Reste l'approche directe et sans fard, c'est d'un glamour, je vous jure... 

Pfff et moi qui ait envie de romantisme, de tendresse, mais aussi d'un peu de prise en main, de choses torrides, de fantaisie, de poésie, de folie, d'énergie, et surtout plus de caresses, d'attentions ! Et mouise, je sais que je suis pas bien douée déjà de mon côté pour tout ça, mais me laisser me taper tout le boulo sans même un encouragement  je vais retourner à mon jouet à pile moi !

Peut-être que simplement je devrais arrêter de me prendre la tête. Accepter soi de vivre seule, soi de vivre sans ça. En fait, va bien falloir que j'accepte de vivre sans ça. Parce que je ne vois pas où je pourrais le trouver. J'en demande trop, tout en n'étant pas prête à en donner autant.  Aucun homme n'accepterais un tel deal (aucune femme non plus d'ailleurs). 

Je déprime grave...

Les beaux jours sont là et ces vaches de limaces aussi. Et elles n'épargnent rien.

Se débarrasser des limaces c'est un enfer. Bon il y a bien la solution basique à base de poison, le métaldéhyde, mais oui vous savez bien les graines bleues. Ça marche, certes, mais ça empoisonne aussi la terre et toute bestiole qui mangerait une limace empoisonée. Pas écolo du genou. Comme il y a chez moi masse d'oiseaux et quelques crapauds, et que j'aimerais les encourager plutôt que les tuer, je me suis mise à chercher et tester d'autres solutions. Petit résumé des expérimentations.

-La cendre : c'est bien mignon mais pour commencer faut en avoir. Ensuite ça ne marche plus s'il pleut, et parfois la rosée du matin suffit à bien diluer au fil des jours. Conséquence : on rajoute beaucoup de cendre qui s'incorpore à la terre. Un peu c'est bon, trop on déséquilibre le sol... Solution rejetée.

-Les coquilles d'oeufs : ça va bien si on a deux plants à protéger mais un jardin ? Je ne mange pas assez d'oeufs. Jamais testé donc.

-Le cuivre : il paraît que le contact du cuivre avec la limace produit un minichoc éléctrique. Si c'est le cas, la limace aime l'éléctrochoc. Langoureusement. Primo mettez un bout de cuivre sur le chemin de la limace, elle s'y frotte. Secundo, ma belle barrière de cuivre bien rapeuse n'a pas empêché une grosse orange de se prélasser sur mon persil.

-La bière. Oui, les limaces aiment la bière. C'est vrai. Elles aiment tellement qu'elles peuvent parcourir des kilomètres pour la goûter. Résultat : la coupelle de bière attire  les limaces de toute la région et pas seulement de votre jardin. Donc à mettre près de votre tas de compost (seul endroit où la limace est bienvenue) pas à côté des fleurs.

Moi perso je trouve ça déguelasse les limaces dans la bière.

-La tuile. Le principe est simple : vous faites des refuges à limaces, genre tuile, planches, tapis... Au moment de la chaleur la limace va s'y réfugier. Vers 12H-14H, vous retournez vos tuiles, les limaces soit se déssèchent au soleil, soit se font becqueter par les oiseaux. Efficace, l'une de mes solutions écolo qui reste.

-La tuile, épisode deux. Là c'est plus du tout écolo. Vous faites un abri à limace avec au centre du métaldéhyde. La limace meure sous la tuile et ne risque pas de se faire bouffer. Ca marche mais c'est très crade. 

-Le ferramol. C'est un produit bio dont la limace raffole à telle point qu'elle ne mange que ça, jusqu'à en mourir (parce que ça ne nourrit pas). Pas plus cher que les granulés bleus mais il en faut plus pour tuer ; très efficace sinon et sans danger pour les bêtes (autres que gasteropodes) et le sol. Bon j'ai pas les sous...

-Le flocon d'avoine : une grosse bêtise je crois. Il paraît que le flocon d'avoine gonfle dans l'estomac de la limace et qu'elle en meure en explosant. Elles ont tout bouffé mais j'ai pas trouvé de cadavre.

Je veux me débarraser de ces monstres...