Ca y est, ça revient l'envie de laisser des messages sur le blog !

Ouf !

Alors, aujourd'hui, j'aimerais vous parler des femmes.

Mais pas n'importe lesquelles : celles qui, désespérément,ne se définissent pas en premier par leur sexe...

Je parle de ça parce que j'en suis une. Parfois j'aimerais crier à la face du monde : ho, hé, d'accord je peux avoir un tas d'orgasme à la suite, mais fondamentalement, je suis quand même humaine ! Et je passe pas ma vie au pieu !

Je ne sais pas quelle vie vous avez, vous, mais moi j'ai un souci : je trouve que y'a des tas de trucs intéressants qui sont considérés comme des trucs de "mecs". Ca c'est pas grave. Ce qui m'énerve, c'est quand l'un d'entre eux (de mec) commence à lancer un truc du genre "y'a pas de fille chez nous, mais pourquoi-heu" ou "tiens j'ai une blague, c'est une fille..."

Ma vie a changée en découvrant ça : http://planet.ubuntu-fr.org/post/2007/03/09/HOWTO-Encourage-Women-in-Linux-En-francais

Et là j'ai compris : c'était normal que je ne me sente pas à ma place. 

Je suis en train de "traduire" ce merveilleux article pour le généraliser : tous ces endroits où on n'a pas le droit d'être ce qu'on est.

Bon parfois être la seule fille (ou l'une des seule) dans un milieu de mecs a du bon parce qu'on profite d'une galanterie désuète (et souvent hors de propos, mais c'est pas grave, c'est agréable). Parfois c'est juste lourd.

Mais je tiens à préciser : oui, je suis une fille, une vraie fille, capable de parler chiffons et coiffure et de se mettre du vernis à ongle, mais ça m'empêche pas de réparer ma plomberie, du couper du bois, de jurer comme un charretier quand je n'arrive pas à vaincre le dernier boss dans un jeu vidéo, de programmer un peu, de faire du JDR, de ne pas être indifférente aux hentaï, de lire du fantastique et de la science-fiction et de cracher sur les romans à l'eau de rose, de ne pas fantasmer sur les bébés et les couches-culottes (moi mon trip c'est plutôt les cochons d'inde en ce moment), de détester aller m'acheter des habits (même si j'aime être bien habillée), de détester le shopping tout court en fait, et de boire une petite bière de temps en temps en rotant avec une inélégance rare.

Ca ne m'empêche pas d'avoir une vie amoureuse et amicale épanouie, hein...

Bon, voilà, je l'ai dit et ça va mieux ! Rââââ... 

J'ai un peu la rage. Juste un peu, mais quand même.

Des fois je me dit que je ferais mieux d'arrêter d'avoir une vie sociale et de m'investir dans les associations, que ça irait mieux si je me contentait des quelques amis que je supporte.

Je me dit aussi que je devrais mettre de l'eau dans mon vin et arrêter de voir le diable où il n'y a que des défauts de formulation.

Bon, autant l'avouer, je me monte sans doute le bourrichon pour rien, mais c'est comme ça.

Dans ma vieille association de GN, je n'ai qu'une envie : faire que ça marche, que ça bouge, que ce soit super. Ca peut se révéler ennuyeux pour les autres étant donné que je suis perfectionniste et pas franchement adepte de l'immobilisme. En gros, j'aime me démener.

J'ai plusieurs fois perdu patience face à ceux qui ne se bougeaient pas le cul ou qui, pire encore, cassaient mon boulot sans rien faire à la place. Je me dit qu'il vaut mieux qu'il y ait quelque chose que rien du tout, et qu'à partir du momenr où quelque chose apparaît, et bien on l'améliore, on le peaufine, mais on ne le fait pas disparaître. 

Pendant un temps je me suis dit que je ferais mieux de tout arrêter, mais je suis aussi obstinée et têtue. Bref je cumule les défauts.

Donc, cet été, hop je reviens par la porte de derrière, gentiment, sans faire de vague, avec autant de diplomatie que possible. Je dis que je suis là pour tel et tel boulot, mais que je ne ferais rien si on ne me le demande pas.

L'une de mes tâches depuis le début c'est d'administrer le forum. Je suis heureuse d'avoir réussi à bannir le langage sms, mais il y a quand même eu pas mal de conflit à gérer.

Seulement, qui gère les trucs en premier ? C'est moi.

Les nouveaux qui s'inscrivent me posent les questions, quand y'a un truc à faire c'est vers moi qu'on se tourne... J'ai pourtant nommé deux autres admin et des tas de modo. C'est pas grave, j'aime bien ça. Mais en voyant le nombre de questions récurrentes, je me suis dit qu'une FAQ ne serait pas une mauvaise idée.

Je commence donc par parler de mon projet. Le sujet reste deux semaines en place sans que personne n'y fasse de commentaire, donc je me lance.

Je réunit toutes les questions redondantes, je les classent, et j'écris une réponse simple, claire et sympa. Quand j'ai des doutes sur la réponse, je fais des recherches, mais il n'y a rien de bien sorcier : c'est les questions qu'on se pose quand on n'y connaît rien, et je n'en suis plus là.

Au bout de deux semaines, voilà-t-y pas qu'on me demande d'enlever cette FAQ parce que l'une des équipe d'organisateur a décider de la rédiger en réunion (dans, pfff, une semaine ? Le temps de la rédiger, encore un mois ?).

Non mais nom de nom ! Pouvez pas faire comme tout le monde, des propositions et critiques sur le forum, pour la faire évoluer avec les autres !

Je dois être conne mais je n'ai rien dit, j'ai obtempéré sans faire de vague.

 Mais il faudrait quand même que je me décide :

Soit je suis une gentille demoiselle qui se laisse exploiter sans rien dire

Soit je suis une odieuse dictatrice qui botte les culs sans pitié

Mais faut que je me décide. Si je suis gentille, faut que j'arrête de voir le mal partout.

Positiver, positiver...

J'ai le moral qui joue au yo-yo, comme d'hab'...

Pourquoi "satanées" vacances ? Parce que je n'aime pas quand les autres sont en vacances  

Ben ouais, on peut pas les voir, ils sont pas là !

Bon, celui qui me manque le plus c'est mon amoûûûr, et j'ai beau me marrer de mon côté fleur bleue, ben... Je suis quand même bien fleur bleue !

Il va revenir dans 10 jours, le plus long est fait, mais c'est dur. Je suis en manque de câlin. Et impossible de se trouver des amants potables  

Bref je suis vraiment amoureuse, c'est bon, si j'avais encore des doutes c'est réglé.

Je suis un peu triste que cette année on ne puisse pas faire notre voyage en Autriche. On s'était programmé ça, mais entre son boulot d'été et la fac, il ne reste rien. Je me dit que je vais peut-être le kidnapper aux vacances de Noël, l'emmener je ne sais où. Pourquoi pas à Pétra ? Quelque part dans le désert. Ou dans l'Océan Indien. Je rêve, mais en fait, je ne suis pas sûre du tout de pouvoir faire un truc pareil, en temps comme en argent.

Et puis, il y a Noël. Je crois que cette fête va me déprimer autant que mon anniversaire. Moi qui me vante de mon imagination, je suis séché pour inventer une manière "réelle" de faire de ces deux fêtes, les plus importantes pour moi, quelque chose de sympa.

C'est terrible : j'ai envie d'être avec ceux que j'aime, mais pas dans "leur" contexte. Pas envie des méchancetés et de la banalité quotidienne. J'aimerais mettre de la magie dans ces deux jours, d'en faire les deux jours fastes de l'année. En pratique, ça s'annonce de plus en plus mal.

Noël, j'aimais le faire avec ma famille. Puis mes parents ont divorçés. Pas un mal, mais c'est devenu impossible de passer toutes les vacances dans un seul endroit, tranquille. On n'a pas arrêté de bidouiller des situations boiteuses pour être avec tout le monde.

Puis ma mère s'est remariée. Pas un mal non plus, mais son mec et mon grand-père ensemble, c'est... dur. Ils sont aussi avides de mots méchants l'un que l'autre, alors autant vous dire que le dernier Noël était à la Brice de Nice "T'es cassé !!!!"

Oui, presque aussi fin finalement.

Et maintenant que ma grand-mère est morte... Oh là là...

La solution alternative de passer Noël chez mon copain ne me plait pas plus. D'abord, ils savent pas manger. C'est pas épicé du tout, c'est fade à mourir, sans saveur ni texture. Ensuite je ne supporte pas plus sa famille que la mienne. Ils ne sont pas méchants, mais c'est pas le type de personne dont je deviens ami. 

A la limite, en parlant de famille, je me vois bien avec sa soeur et son mari, ils sont super sympas eux. Pas prise de tête en fait.

Bon, la solution c'est sans doute effectivement de me barrer ailleurs, loin, et tant pis pour la diplomatie. Hélas, à Noël j'ai vraiment envie d'être dans un environnement familier, avec les petits rituels : faire des friandises, se chauffer près du feu, ramasser le houx, etc.

Aie, ça me stresse. Je tirerais ça à pile ou face.

Il est un peu tôt pour penser à Noël, mais c'est compliqué comme décision, et si je veux partir dans un pays lointain c'est maintenant qu'il faut que j'y pense parce que mon passeport va expirer, il faut que je le renouvelle...

Non, je n'ai que des trucs tristes dans ce genre à raconter, alors je m'arrête là. 

A la recherche de totalement autre chose sur Youtube, je suis tombée sur cette très courte et merveilleuse video...

Alors je vais découvrir les joies du podcast et essayer de vous la faire partager 

Ouais !  Et presque facile en plus ! Un jour, je serais une pro.

Il est beau ce lémurien hein ?

Sinon, je cherchais à me renseigner sur la tektonic. J'entend le plus grand mal sur la chose, mais c'est tout, alors j'allais à la pêche aux infos. Je ne vois pas ce que cette bestiole a de tektonic, hein, mais bon... Les mystères des moteurs de recherche !

Bref pour simplifier si j'ai bien compris, la tektonic c'est moche et horrible, c'est pas une danse et tout et tout... Mais pour l'instant je trouve ça plus interessant que ce que j'ai l'habitude de voir quand les gens dansent dans les fêtes, c'est à dire une certaine raideur, un petit mouvement des bras plié et parfois la tête qui bat le rhytme... Bref, ça me donne l'impression d'être valable, comme danse. Ca ne doit pas être si simple à faire. En même temps je suis faite de bouts de bois, j'ai autant de souplesse et d'élégance gestuelle qu'une statue de l'île de Pâques, alors pour moi tout mouvement plus elaboré qu'un hochement de tête me semble complexe 

Bref, je suis pas convaincue par les critiques. De là à devenir une défenseuse de ce mouvement, heu, faut pas charrier. Cette année faut que j'arrive à prendre des cours de danse, mais je pensait rester à la salsa. Pas être trop moderne, une danse qui a fait ses preuves mais qui sait être sensuelle, ça me va.

Je continue mes recherches pour voir si je suis en train de me transformer en larve ou autre chose du genre 

Et pour la culture : je vous laisse un petit lien vers la désençyclopédie, qui offre un éclairage moderne et percutant sur notre société 

 http://desencyclopedie.wikia.com/

Ca faisait un bail que j'étais pas passé... Il faut dire que je n'avais rien à raconter. Là non plus, je n'ai rien à raconter mais c'est pas grave ! 

Bref... 

Je n'ai pas arrêté de bouger. Je suis allée deux semaines à Montpellier pour voir mon copain qui bosse là-bas l'été et j'en ai profité pour faire un peu de tourisme, aller à la mer, bref me la couler douce. Le bonheur !

Ensuite je suis allée voir mon grand-père qui déprimait sec. Ca ce n'était pas de tout repos. En une semaine je crois que j'ai perdu le bénéfice de deux semaines de repos 

C'est un sacré phénomène mon grand père. Avec des principes bien arrêté sur le monde, il est intolérant à l'extrême (et sur tout les sujets, je crois bien  ). Il vit finalement un peu déconnecté : il s'imagine beaucoup de choses mais prend rarement le temps de voir si c'est vrai. Evidemment, il associe à ce trait de caractère une grande culture, un tas de connaissances diverses, et une énergie du diable. 

Et moi à côté : mon grand principe c'est de ne pas croire à "une" réalité mais à écouter tout le monde, chaque groupuscule et chaque individu, histoire d'avoir toujours le maximum de point de vue sur un truc. J'ai de la culture aussi, mais pas forcément la même (quoi que ça ne soit pas là où le bat blesse). Et j'ai un gros problème d'énergie : sans être une loque, je suis pour des efforts très raisonnés et avec de la détente  .

Ca n'empêche pas qu'on s'aime beaucoup, mon grand-père et moi, mais autant vous dire que c'est animé !

Finalement la discussion en revient toujours au même principe : il essaie de dire que c'est TOUS des cons (ou pire ! et qui que ce soit en dehors de lui), et moi j'essaie de dire que c'est pas si simple et qu'avant de juger les autres, il faut regarder ce qu'on fait et ce qu'on est soi-même, et comprendre que nul n'est parfait, et tout le monde a des qualités.

Une semaine comme ça... En plus à me faire traiter de feignante (enfin, de manière plus subtile et plus blessante que ça) parce que je ne me lève pas à 6H pour m'agiter dans tout les sens et entretenir Versailles (c'est le jardin de mon grand-père... Des masses de boulot !).

Bref ! 

Ca y est, je suis de retour chez moi. Le boulot ne manque pas non plus, mais il n'y a que mon frère à supporter (et ça va !). Donc je fais ça à mon rythm, peinard...

"Me suis reveillée la gueule enfarinée, la gorge sèche et puant d'une manière insoutenable. J'ai avalé quelques fruits avant d'aller me plonger dans le bassin de la source : malgré la mousson, rien n'est aussi efficace que l'eau glaçée de ce trou d'eau pour faire de moi une femme neuve.

Après cela, je me suis remise à la fabrication de mon boomerang. C'est fou comme on se fait à tout...

Tout à l'heure, j'ai du respirer un peu trop les herbes que je ramassais. D'un coup, il m'a semblé que la chose la plus sensée que j'avais à faire était de me mettre nue et de courir sous la pluie. Cette île ne pardonne pas les coups de folie de ce genre. Au détour d'un buisson je suis tombé sur un tigre. C'était la première fois que j'en croisais un. Il ne m'a pas loupé. Je garde un souvenir assez confuse de la fin.

Comme d'habitude, je me suis réveillé à mon campement avec l'équivalent d'une énorme gueule de bois. Qui me ramène à chaque fois que je me fais déchiqueter ? Mieux, qui me ramène à la vie ? Je n'aurais pas du survivre autant de fois. Entre les ours et les maladies... Je croyais au début que malgré mon inconscience, je trouvais le moyen de ramper jusqu'ici. Idiot. J'ai du mourir, et je suis encore en vie.

Encore... Même la mort ne me permettra pas d'échapper à cette île. En dehors de ces coma répétés, j'ai quand même réussi à me faire une vie sympa. 

J'ai trouvé une ramette de papier au hasard de mes déambulations et j'ai décidé d'écrire ce qui me passait par la tête. Cela doit bien faire un an que je suis sur cette île, et c'est aujourd'hui que je commence ! Le poids de la solitude sans doute. Ayant réglé les problèmes de survie les plus évidents,  il me reste à me faire une raison : je suis ici et j'y resterais. Personne ne m'en sortira. Et les différents "anomalies" de l'île et de ses voisines m'ont convaincue que cet endroit n'était sur aucune carte. Une sorte d'au-delà ? Un monde parallèle ? Peu importe : la métaphysique n'aide pas à échapper aux ours.

Je résiste depuis le début à écrire, convaincu de l'inanité d'un tel acte. Pourtant, après avoir trouvé les parchemins de Rackham ou de Juan, je constate l'interêt de laisser une trace : pour aider les suivants. Les guider un peu. Ou pas.

Une fois que je me serait constitué un petit arsenal d'attaque, je retournerais sur l'Île Maudite. Un des parchemins que j'ai trouvé me laisse espérer la découverte d'un trésor. Un vrai trésor : quelque chose qui me permettra de comprendre cette île et d'y survivre. J'ai réfléchi : un des monstres qui hante le territoire doit posseder ce que je cherche. Quand à Haka, cet enfoiré refuse de me donner son petit miroir, sous pretexte que mes histoires ne sont pas assez bonnes ! Le seul humain que je fréquente est sans coeur. Mais est-il vraiment humain ? Rien n'est sûr ici...

Sur l'arbre où je décompte les jours, il y a 342 entailles. Il est possible que j'ai dormi plusieurs jours d'affilé durant mes comas, mais c'est approximativement ça.

342 jours que je survis..."

Et pour moi, 342 jours que je joue sur  650 km ! Un excellent jeu sur le web, en tout cas le seul pour le moment avec lequel j'ai accroché ! Gratos, bien sûr, vu que mes poches sont vides... Cette histoire de Robinson Crusoé m'inspire souvent des histoires, je vais les mettre ici, c'est plus drôle de les partager.

Ca y est, le pire est fait.

Mon ménage a dépassé cette limite merveilleuse : je peux enfin regarder mon appartement et voir moins de choses à faire que de choses faites. Et surtout, surtout ! le pire est fait.

C'est à dire que les gros machins sont expédiés. Mon linge est trié, une partie dans le carton à Emmaus, l'autre bien rangé ; la baignoire est décrassée à fond, la poussière faite partout, les fours reluisants de propreté, mes papiers triés (même si ce qu'il y a dedans n'est pas encore traité), et même si je fais ces chantiers là régulièrement, les faire tous en même temps c'était vraiment dur ! Mais bon, un ménage à fond, ça veut dire qu'on part d'un coin de la pièce et qu'on ressort de l'autre en aillant vu chaque centimètre carré de crasse. 

Le bordel est à peu prêt tenu à l'écart dans la salle de bain et le cellier pour le moment. Pour ma chambre c'est foutu, une journée après on retrouve le même bazar. Oui, mais c'est du bazar propre et facile à ranger, alors ça change tout !

La cuisine est un cas un peu à part : je l'entretiens à fond régulièrement (c'est une des pièces où je suis maniaque), donc c'était quand même limité les travaux à faire. La deuxième chose c'est que j'ai prévu d'y bricoler des trucs durant l'été, donc il y a certains trucs sur lesquels je ne me suis pas pris la tête : ça sera bougé voir mis au rebut !

La force est avec moi !

Enfin je commence quand même à craquer...

Ca y est, le Grand Grand Ménage a commencé. Suivant ma flemme, une ou deux fois par an je fais un ménage à fond : je déplace les meubles, je gratte les coins, je change ce qui ne va pas, je fais les travaux qui trainent le reste de l'année. C'est pire que le simple Grand Ménage, parce que ça rappelle un déménagement en pire.

  Mais ensuite c'est tellement plaisant !

Bref, hier j'ai surtout fait les vitres et trié tous mes habit, ce qui n'était pas du luxe. Ce matin je fainéantise un peu sur internet, mais j'ai déjà jardiné. J'attaque ensuite le cellier : c'est là que je range la nourriture et deux trois trucs en stock, c'est le bordel et c'est rien de le dire ! 

En tout, je me prévoit la semaine pour tout faire. Le but n'est pas de me tuer au travail... Mais de toute façon, comme je ne m'arrête pas avant d'avoi fini mon objectif de la journée, ça ne chôme pas !

J'ai trouvé comment ranger mon linge : d'abord tout est roulé, au lieu d'être plié. Ca gagne un peu de place et quand on prend un truc au fond ça ne dérange pas trop le reste. Ensuite j'ai séparé ça en trois grandes zones : hiver, été, trainasse. Tout ce qui est hiver, spécial temps froid, c'est dans le fond. Mes rangements sont trop profonds, mais comme ça je rentabilise la place de manière pratique, et si jamais un coup de froid arrive, je peux y avoir accès plus facilement que si c'est dans un carton en haut du placard.  "Trainasse", c'est tout ces habits un peu moche qu'on met pour faire le ménage, la peinture, le bricolage, pour marcher en montagne ou dans les bois, mais qu'on n'a pas envie de porter. Des habits pratiques et qui ne craignent rien, donc. Ceux là sont à part. Enfin, accessible et bien rangé, les habits d'été que je porte à présent.

Ensuite dans chacune de ces trois catégories, on trouve les mêmes sous-groupes : pulls, hauts à manches courtes, hauts à manches longues, bas (pantalons/corsaires), pyjama, ensembles (j'en ai trois...). Dans la penderie, les robes, les jupes et les chemises qui n'aiment pas prendre le risque d'être froissées. Le reste dans la commode ou le placard.

Pour mes culottes et chaussettes, j'ai un système pratique : j'ai un de ces machins suspendu utilisés pour ranger les chaussures, et je classe par style : un étage noir, un blanc, un "vieux" (je gardeles vieilles culottes qui ont fait leur temps pour la période du mois la plus sanglante, ça évite les accidents sur la sublime culotte en dentelle qu'on vient de s'offrir), les collants, les chaussettes, les accessoires de sport (maillot de bain, chaussettes de marche, soutien gorge de course...). Très pratique, même dans le noir je sais où mettre la main pour trouver une tenue assortie !

Bon, va falloir que je m'y remette... 

Et sinon hier j'ai vu Wolf, le film avec Jack Nicholson : excellent ! Si vous ne l'avez pas vu, essayez de le trouver, il est très bien !